Coupe Davis - Nicolas Mahut : "Ne pas se projeter trop vite"

Alors qu'il dispute ce lundi son premier tour au Rolex Paris Masters, Nicolas Mahut a évoqué la finale de Coupe Davis. Alors que la rencontre verra la France affronter la Belgique au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve d'Ascq les 24, 25 et 26 novembre prochains, l'Angevin ne souhaite pas se projeter trop rapidement : "L'objectif, c'est de ne pas s'y mettre trop tôt. Forcément, on l'a dans un coin de la tête, mais j'ai d'autres objectifs d'ici là. Je vais jouer le Masters de double avec Pierre-Hugues Herbert; j'ai une course au top 100, pour essayer d'être dans le tableau final en Australie. Donc, l'objectif, justement, c'est de ne pas se projeter trop vite vers la Coupe Davis. Pour ma part, en tout cas. Peut-être que certains sont déjà en train de faire les matches, mais pas moi." a-t-il déclaré au micro de la RTBF.

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L'Angevin a également donné ses impressions sur les joueurs belges, dont il se méfie : "C'est vrai que la grande force des joueurs belges, c'est qu'ils sont potes. Ils sont moins nombreux donc ils sont ensemble, en Coupe Davis, tout au long de l'année. Et ils ont un objectif commun. Steve Darcis et David Goffin savent qu'ils seront sur le terrain le premier jour, et qu'ils joueront. Ruben Bemelmans, c'est pareil, pour le double. Et du coup, c'est peut-être plus facile de créer ce que vous appelez cet "esprit de groupe". Pour nous, c'est plus difficile, parce qu'on est plus nombreux, qu'on ne sait pas qui va jouer. C'est peut-être ça, l'impression qui se dégage, mais chaque fois qu'on est sur une rencontre, il y a bien cette solidarité. Et surtout, on a un objectif commun, donc ça resserre un groupe. Steve Darcis, c'est le "Paul-Henri Mathieu belge"... C'est incroyable, parce que revenir avec toutes ces blessures, le poignet, l'épaule plusieurs fois, je ne sais pas ce qu'il a encore eu, c'est chaque fois repartir de zéro ou de très loin. Et il revient chaque fois dans le top 100, parce que c'est un joueur fantastique. Il a ce mérite-là, de ne jamais abandonner. Et de revenir vite, aussi, parce que ça c'est dur. Moi j'ai été blessé à l'épaule, pendant six mois, une première fois dans ma carrière, et j'ai mis un an et demi pour revenir. Lui, à chaque fois, dès qu'il revient, boum, sur 8-9 tournois, il est là. Donc ça prouve la qualité du joueur, et le mental qu'il a."