Roland-Garros - Wozniacki : "Liverpool - Real ? Excitant"
Par Roxane TEJERINA le 26/05/2018 à 16:29
L'entrée en lice de Caroline Wozniacki aux Internationnaux de France aurait pu être plus évidente. La Danoise débutera face à Danielle Collins. Souvenez-vous, la "jeune" joueuse de 24 ans, profesionnelle depuis 2016, qui s'était révélée sur la tournée américaine, avec notamment une demi-finale à Miami. A la chasse de la première place mondiale, Caroline Wozniacki n'est certainement pas la top 10 la plus à l'aise sur terre battue. Il n'empêche qu'à Rome, elle est venue, au bout du suspense, à bout d'Anastasija Sevastova. Preuve que quand elle veut, elle peut. Peut-elle remporter un deuxième - et son deuxième - titre du Grand Chelem d'affilée, après l'Open d'Australie ? En conférence de presse relayée sur le site officiel du tournoi, la n°2 mondiale est revenue sur son statut en tant que championne de Grand Chelem, le retour de Serena Williams évidemment et également sur... la finale de la Champions League, en tant que grande supporter du Liverpool FC.
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"J'ai regardé et je vais regarder samedi soir. Jusqu'ici, ça a été super. C'est super de regarder l'équipe jouer ensemble, de la manière dont ils l'ont fait, je trouve ça fantastique. Bien sûr, Mo Salah et Firmino ont superbement bien joué. C'est génial. Ca va être un match très offensif avec beaucoup de buts. Je crois que lorsqu'ils évoluent à leur meilleur niveau, ils peuvent battre n'importe qui. Le match de demain va être excitant. Ce sont deux grosses équipes qui s'affrontent, évidemment je soutiendrai Liverpool et j'espère qu'ils vont le faire."
A propos de son amie Serena Williams, elle commentait. "Je trouve ça bien, c'est super qu'elle soit de retour. C'est bien d'avoir les meilleures joueuses sur le tour, ça permet d'hausser son propre niveau de jeu. On est obligé de jouer à notre meilleur niveau et donc avoir une joueuse comme Serena de retour, ça nous force à progresser encore. [Des mères-joueuses] on en voit de plus en plus, des joueuses qui reviennent de grossesse et qui veulent rejouer au haut niveau. Il y a aussi une tendance pour les joueurs à jouer plus longtemps, on peut jouer jusqu'à 35 ans ou plus, c'est super. C'est complètement différent pour un homme qui joue d'avoir un enfant. Ils n'ont pas à le porter neuf mois, ni à donner naissance. C'est tellement différent."
Enfin, la native d'Odense est revenue sur l'avent et après Open d'Australie. La différence en conférence de presse. "La plus grosse différence c'est lorsque je suis en conférence. Maintenant, on ne me demande plus ce qu'il faut pour être championne de Grand Chelem et pourquoi je ne le suis pas encore. C'est un sentiment incroyable d'en avoir un maintenant, il faut que je travaille avec. Il y a encore trois Grand Chelem cette année à aller chercher, et le premier depuis l'Open d'Australie, donc je vais essayer d'aller aussi loin que je puisse."